La Douma du Parlement Russe, a exprimé
ses craintes au sujet du programme américain de développement
d'une arme d'un nouveau genre."Derrière
le vocable de Hight-frequency Active Auroral Research Programm
(HAARP), les USA sont en train de concevoir une nouvelle arme géophysique
intégrée capable d'agir sur la proche atmosphère
terrestre à l'aide d'ondes radio haute-fréquence"
a déclaré la Douma dans un appel lancé le 8 août
2002.L'importance de ce saut qualitatif pourrait être
comparé celui qui fit passer l'humanité des armes blanches
aux armes à feu, ou bien de l'armement conventionnel à
l'armement nucléaire. Ce type d'armement diffère des précédents
dans la mesure où ce sont l'environnement proche de la Terre
et ses composants qui deviennent l'objet d'une influence directe.Ces
conclusions émanent de la Commission chargée des affaires
étrangères de la Douma de la défense.Les
comités qui la composent ont rapporté que les USA programment
de tester trois installantions de ce type. L'une d'entre elles est située
sur les terrains d'essais militaires de l'Alaska et doit engager ses
essais à grande échelle au début 2003. La seconde
se trouve au Groenland et la troisième en Norvège."Lorsque
ces installatios seront opérationnelles, une boucle complète
sera formée, représentant un pouvoir d'action craiment
fantastique pour afir sur l'environnement de la Terre" estime la
Douma. Les projets des USA destinés à réaliser
des expérimentations scientifiques à grand échele
sous la couverture du projet HAARP, sans aucun contrôle de la
communauté internationale, déboucherons sur des armes
capables d'empêcher les communications radio et de détrire
les équipemenents des avion ou des fusées, de provoquer
de graves dommages aux réseaux de distribution d'éléctricité
et aux pipelines de pétrole et de gaz, et d'avoir un impact négatif
sur la santé mentale des populations de régions entières,
affirment les députés. Ils exigent qu'un moratoire international
soit mis en oeuvre contre ce type d'expérimentations géophysique
à grande échelle.L'appel, signé
par 90 députés, a été envoyé au Président
Vladimir Poutine, aux Nations Unies et à d'autres organisations
internationales, aux parlement et aux dirigeants des pays memebres des
Nations Unies, aux scientifiques et aux grands médias.
(Source : Interfax News Agency, Moscou,
le 9 août 2002 ; via le Dr Nick Begish, EarthPulse Press, website
http://www.earthpulse.com ; voir aussi le site web : http://server5550.itd.nrl.navy.
mil/projects/haarp/. Article tiré de Nexus Janvier/Février
2003)
Approfondissement :
Successeur terrestre du projet Star Wars (Guerre des étoiles),
le Haarp serait, par ses
extraordinaires puissances et polyvalence, "l'arme ultime"
des Etats-Unis.
Les Américains sont-ils en train de mettre au point un vaste
système d'armement capable de scanner les entrailles de la terre
à la recherche de bases secrètes, d'interrompre toute
forme de communication hertzienne, d'influencer les comportements humains,
de modifier la météorologie, de griller les avions dans
le ciel comme le ferait un vulgaire four à micro-ondes de votre
potage, de provoquer des tremblements de terre ou des explosions aussi
puissantes qu'une bombe atomique.
Avec le "Haarp", l'armée américaine serait en
train de rééditer, sous une forme plus économique
et plus dangereuse encore, son projet "Star Wars" ou Guerre
des étoiles.
A une différence près : il s'agit cette fois d'une installation
terrestre.
Plusieurs scientifiques et experts en armement ainsi que des députés
du Parlement européen se montrent préocupés, c'est
un euphémisme, par le développement de ce projet.
C'est pourquoi un expert en énergie, Gratan Healy, conseiller
auprès des parlementaires, rassemble pour l'instant les pièces
accusatoires de ce projet de fin du monde.
Magda Haalvoet, une eurodéputée belge, chef de file du
groupe des Verts au Parlement européen est en charge du dossier.
C'est elle qui doit donner une suite officielle aux demandes d'éclaircissement
des membres de son groupe et qui fera en sorte que le Parlement fasse
pression, via l'Otan, pour que les Etats-Unis répondent à
toutes questions utiles, Magda Haalvoet est inquiète. Elle affirme
même que ce type d'armement ("non lethal weaponery"),
outre les conséquences écologiques désastreuses
qu'il implique, "peut mettre en danger les libertés individuelles
et la démocratie". Rien de moins.
30 millions de dollars
Les initiales HAARP signifient en anglais "High-frequency Active
Auroral Research"
(recherches dans le domaine des hautes fréquences appliquées
aux aurores boréales.)
De prime abord, derrière ces initiales un peu ésotériques,
se cache un projet de 30 millions de dollars de coût annuel que
l'armée américaine présente comme d'innocente recherches
sur l'ionosphère. Les promoteurs du projet n'épargnent
ni leur énergie, ni leurs dollars en campagnes de relations publiques
et en publicité pour rassurer l'opinion américaine.
Néanmoins, il est difficile de croire qu'il ne s'agit pas d'un
projet à des fins militaires lorsque l'on sait que les vrais
bailleurs de fond sont la Navy, l'Air Force et le Département
de la Défense.
A quoi ressemble Haarp sur le terrain ? Il s'agit d'une vaste installation
qui s'étend sur plusieurs hectares, à Gakona, une petite
localité au nord-est d'Anchorage en Alaska.
Le coin n'est pas si perdu que cela puisque l'installation jouxte les
immenses réserves gazières et pétrolières
appartenant à la société Arco, par ailleurs propriétaire
des brevets technologiques composant Haarp et "financier-écran"
de ces équipements. En outre, Haarp est relié à
l'un des ordinateurs les plus puissants de la planète à
l'université d'Alaska dans le Butrovich building. Quant à
son aspect physique, il s'agit somme toute d'un vaste périmètre
plat et déboisé, planté de 48 antennes de 20 mètres
de haut, reliées chacune à un émetteur d'un peu
moins de 1 million de watts de puissance. A terme, le nombre d'antennes
et la puissance des émetteurs sont appelés à se
multiplier pour atteindre la puissance phénoménale de
1 milliard de watts émis par un réseau de 360 antennes.
Les émetteurs sont alimentés en énergie par 6 turbines
de 3.600 CV brûlant quelque 95 tonnes de diesel par jour. On notera
ici que l'ensemble de l'installation est assez nocive pour l'environnement
proche puisqu'elle émet plus de 7 tonnes de matières polluantes
par jour.
A quoi sa sert?
Officiellement, les scientifiques qui travaillent sur cet émetteur
radio mégalomaniaque veulent étudier l'ionosphère.
Officieusement, Haarp va tirer parti de l'ionosphère pour en
faire une arme à énergie. L'ionosphére est cette
couche située au-dessus de la stratosphère, constituée
de particules ionisées hautement chargées en énergie
et qui démarre à une altitude moyenne de 48 km pour se
terminer à 600 km de notre surface terrestre. Cette couche à
haute densité énergétique est vitale pour notre
planète car elle joue un rôle fondamental de bouclier,
au même titre que la couche d'ozone. Elle nous protège
des dégagements nocifs du soleil. L'ionosphère "capture"
entre autres choses les particules chargées électriquement
et nées des "vents et tempêtes" solaires et galactiques.
On sait par ailleurs que les recherches menées depuis un siècle
par une serie de scientifiques ont mis en évidence le fait que
ce "manteau énergétique" protégeant
la terre pouvait, avec une technologie appropriée, devenir une
arme stratégique de toute première importance.
Haarp se fonde sur les recherches de Bernard Eastlund, qui s'est lui-même
inspiré des travaux de Nikola Tesla, un scientifique croate,
inventeur de génie du début du siècle, à
qui l'on doit le courant alternatif (combattu par Edison favorable au
courant continu) et le courant triphasé... Tesla mit notamment
au point un procédé permettant de transférer de
hautes quantités d'énergie électrique sans l'apport
de câble sur une distance de 42 km et il consacra une bonne partie
de ses recherches à "l'énergie ionosphérique"
et aux phénomènes électromagnétiques. Ses
travaux furent financés, canalisés, puis censurés
pour des raisons financières par le banquier JP Morgan et la
société Westinghouse.
(voir remarquable génie Nikola Tesla et comment mener une guerre
biologique et psychologique)
Un peu moins d'un siècle plus tard, Bernard Eastlund n'a fait
qu'adapter les premiers travaux de Tesla dans le domaine de l'énergie
électromagnétique. Et c'est ainsi que ce chercheur déposa
douze brevets, entre 1987 et 1994, qui constituent l'ossature du projet
"Haarp" et de ses technologies dérivées en matière
d'armements. Le vrai propriétaire et exploitant de ces brevets
n'est plus Eastlund (qui a fini par être éjecté
du projet pour des raisons obscures) mais bien la société
Apti-Arco, un consortium pétrolier derrière lequel
se profilent la Navy, l'Air Force et le Départment of Défense
US.
Depuis le dépôt des brevets Eastlund, toute la recherche
dans le domaine de l'énergie électromagnétique,
par exemple à des fins médicales, est bloquée.
C'est donc un vaste champ hautement prometteur de la science et de la
médecine qui a été ainsi monopolisé par
des intérêts liés à l'armée américaine.
Comment cela fonctionne-il ?
Toute la technologie contenue dans le projet "Haarp" revient,
grosso modo, à pointer vers l'ionosphère un faisceau d'ondes
(comme le ferait un émetteur radio) à hautes fréquences
(HF) afin de voir ce qui s'y passe. Le bombardement d'une zone donnée
de l'ionosphère avec ces HF a pour effet de créer un énorme
miroir virtuel qui agit comme une antenne.
Cette "antenne" virtuelle réémettra des fréquences
extrêmement basses (ELF : extremely low frequency) vers la terre.
pour employer une image, outre l'effet d'antenne virtuelle ainsi déployée
dans le ciel, on crée une sorte de four micro-ondes géant
dans un territoire donné de l'ionosphère. Malheur aux
avions et aux missiles qui passeraient dans le ciel à ce moment-là.
selon la puissance des émetteurs, on pourrait tout aussi bien
affoler les systèmes de guidages électroniques, radars
et autres appareils radio de ces missiles et aéronefs que de
les griller.
Par ailleurs, grâce à l'antenne virtuelle constituée
d'ondes ELF, on peut véritablement scanner la croûte terrestre
à des profondeurs extrêmes pour en faire une sorte de radiographie.
De la sorte, les militaires américains sont fiers d'affirmer
que grâce à "Haarp", plus aucun pays ne pourra
leur cacher l'implantation de bases secrètes souterraines abritant
des armes nucléaires...
Selon des études de spécialistes américains en
armement, on pourra également communiquer avec les sous-marins
en plongée profonde situés dans des coins reculés
des océans, détecter puis détruire tout missile
ou avion, même furtif, s'engageant dans l'espace aérien
américain. Le but ultime étant de générer
un bouclier protecteur global capable de faire le tri entre les cibles
ennemies, nucléaires ou conventionnelles, et de les "traiter"
de la façon adéquate. Enfin "Haarp" a surtout
pour but d'empêcher toutes les communications radio et satellites
ennemies dans une zone précise. En plus, avec l'aboutissement
de ce projet, les Américains pourront rendre leur propre système
de communication quasiment inviolable. Voilà pour la version
officielle.
Les buts occultes :
Sur la base des travaux et brevets d'Eastlund, d'autres scientifiques,
chercheurs, journalistes et militants écologistes se sont engagés
dans un véritable jeu de détective avec l'armée
américaine afin de déterminer d'autres aspects non avoués
par l'Air Force et la Navy du projet "Haarp". Parmi ceux-ci,
le Dr Rosalie Bertell, une scientifique de haut niveau qui, naguère,
avait été désignée comme expert par l'administration
Reagan pour étudier les effets du projet d'armement "Star
Wars". Elle est aujourd'hui consultante pour le Parlement européen
sur "Haarp". Ou encore le Dr Nick Begich, un écologiste
convaincu et Jeanne Manning, une journaliste indépendante qui
s'est spécialisée dans les recherches sur les énergies
dites "non conventionnelles" qui sont coauteurs d'un livre
"anti-Haarp" au titre évocateur : "Angel dont'
play this Haarp", qui a fait grand bruit outre-Atlantique et qui
révêle, sur la base de données sérieuses,
les applications occultes du projet. Le fruit de leur enquête
a été corroborée par d'autres scientifiques comme
le Pr Zielinski, un physicien allemand spécialisé dans
l'électrodynamique quantique ou le chimiste américain
Richard Williams. La liste des détracteurs scientifiques de Haarp
est innombrable.
Pensées contrôlées
Selon ces scientifiques, les militaires n'en sont qu'à la phase
expérimentale de leurs travaux mais les résultats déjà
enregistrés sont très prometteurs. Ainsi, grâce
à l'injection de fortes quantités d'énergie dans
l'ionosphère, on pourra influencer la météorologie
pour provoquer des effets bénéfiques dans une région
donnée... ou cauchemardesque dans une autre. Comment? Tout simplement
en modifiant la circulation des vents en haute atmosphère là
où ils entrent en interaction avec l'ionosphère. On pourra
également provoquer la libération soudaine d'une énorme
quantité d'énergie en imitant par exemple le flash provoqué
par une explosion nucléaire à haute altitude. Un type
d'action militaire qui ne relève en rien de la science-fiction
puisqu'elle a déjà été utilisée sur
le terrain en 1991
au cours de la guerre du Golfe et de l'opération "Desert
Storm". Selon le périodique militaire officiel Defence News
(n°19 du 13 avril 1992), les Etats-Unis avaient déployé
sur le champ de bataille une arme à impulsion électromagnétique
(EMP Weapon).
Le but de cette arme est double: il permet, comme le fait une explosion
nucléaire, d'empêcher toute forme de communication radio
chez l'ennemi et a un effet redoutable en matière de guerre psychologique.
On comprend mieux dans ce cas pourquoi des dizaines de milliers de soldats
irakiens se sont rendus sans combattre.
Autre application de la technologie "Haarp" : transmettre
sans l'apport d'un câble électrique de fortes quantités
d'énergie d'un point à l'autre. Utile, par exemple, pour
ravitailler à distance les batteries électriques d'un
sous-marin.
Mais il reste un domaine d'application, encore plus effrayant dont les
militaires américains pourraient tirer parti grâce au projet
"Haarp". Vu le passif de l'Air Force et surtout de la CIA
en matière d'expérimentations chimiques et bactériologiques,
il est concevable que les militaires n'aient pu résister à
la tentation de faire de Haarp une arme polyvalente.
On se souviendra en effet des terribles expériences secrètes
réalisées sur de pauvres soldats conscrits qui consistaient
à leur injecter d'énormes quantités de drogues
pour modifier leur comportement. Ou encore les expériences pour
influencer les activités cérébrales avec des ondes
: dès 1952, le Dr Jose Delgado, professeur à Yale, avait
découvert que l'on pouvait affecter le comportement émotionnel
et la façon de penser d'un individu par l'utilisation de certaines
fréquences et certaines ondes.
Le Dr Nick Begich, coauteur de l'ouvrage Angels dont' play this Haarp,
n'hésite pas à affirmer qu'un des buts du projet Haarp
est de mettre sur pied une telle arme "il est douteux que les organisateurs
du projet Haarp n'aient jamais discuté de ce type de recherches.
Selon mes sources, tous ceux qui sont impliqués dans le projet
sont en fait aux première étapes de développement
de ce genre d'application". des scientifiques comme Delgado ou
encore le Dr Robert Becker ont réussi à démontrer
que des ondes de types ELF identiques à celles utilisées
par Haarp, couplées avec l'emploi de courant alternatif, génèrent
des fréquences "où la plupart des fonctions cérébrales
profondes de l'être humain peuvent être manipulées
de l'éxtérieur avec des résultats très tangibles".
Certaines ondes peuvent en effet provoquer l'apparition dans le cerveau
de substances neurochimiques qui génèrent, nous explique
le Dr Begich, "un vaste arsenal de réponses et de comportements
émotionnels ou intellectuels tels que des sentiments de peur,
de dépression, de désir, d'amour, etc."
Ce type de technologie ne rebute absolument pas les stratèges
du Pentagone, loin s'en faut. Pour preuve, on peut lire dans une revue
à circulation interne (The revolution in military affairs - Stategic
Studies Institute-US Army War College) qui n'est pas censée tomber
entre des mains civiles la conception suivante: "Nos valeurs changent
et la technologie s'ouvre sur de nouveaux horizons. Il y a peu, pendant
la guerre froide, les opérations psychologiques et l'armement
psychologique étaient encore primitifs. Alors que nous entrons
de plain-pied dans l'ère de l'électronique et de la bioélectronique,
il devient nécessaire de réévaluer les barrières
morales et éthiques que nous avons posées en interdisant
(toute technologie) pouvant manipuler l'esprit de nos ennemis tant à
l'intérieur du pays qu'à un niveau international... Dès
que cela sera possible, nous encouragerons des entreprises privées
ou semi-privées à développer une technologie appropriée...
Nous pouvons agir de même avec les nouveaux types d'armements
comme les armes biologiques incapacitantes et les armes psycho-technologiques
avancées..."
Bouclier global :
L'utilisation des ondes et de leurs propriétés électromagnétiques
est une arme terriblement efficace. Le Dr Rosalye Bertell affirme que
les Américains expérimentent à l'insu de tous et
surtout au mépris des conventions internationales ce genre d'armement
depuis plus de quarante ans. Se sont succédé ainsi une
serie de projets : "Argus" (1958),
"Starfish" (1962), "Solar Power Satellite" (1968
et 1978), "Space Shuttle Experiments"
(1985), "Mighty Oaks" (1986) ou "Desert Storm" (1991),
qui avaient tous pour but de jouer avec l'ionosphère ou avec
certaines ondes pour différentes raisons : rupture des communications
de l'ennemi, armes à plasma, etc.
"Haarp" est donc le dernier chapitre en date de ces projets.
Les Américains auraient même l'intention de développer
un véritable réseau de stations similaires à travers
le globe
afin de créer de la sorte un bouclier modulable total. Ainsi,
il existe d'autres complexes de recherches sur l'ionosphère comme
à Puerto Rico, en Norvège à Tromsoe, au Pérou
à Jicamarca, en Russie (près de Moscou) ou encore à
Nizhny Novgorod, en Ukraine ou dans le Tadjikistan...
Source : Telemoustique novembre 1997, Alain Gossens